La dépression

Celui qui souffre de dépression n'est pas la dépression, on ne peut donc dire qu'il "est" dépressif mais simplement qu'il ressent un état mental particulier dont les causes sont en partie conscientes, et en grande partie inconscientes. Imaginez que vous traversiez, à une période de votre vie, un manque de motivation, d'envie, d'énergie, que du matin au soir ces sensations deviennent présentes en permanence dans vos pensées , bref que vous aillez tous les symptômes de la dépression. Tout ça, bien évidemment, vous en seriez conscient, à un tel point que vous n'arriveriez plus à ne plus y penser... Vous pouvez même vous mettre à tenter une "introspection" afin d'essayer d'en comprendre les causes, ce qui au final risquerait de multiplier les pensées sur cet état et donc de donner encore plus d'énergie aux mécanismes qui le font exister. Imaginons que votre introspection soit productive, vous trouvez "des causes", "des responsables", vous croyez même comprendre les tenants et les aboutissants de la dépression que vous vivez. Tout celà est très conscient n'est-ce pas ? pourtant vous avez de fortes chances de passer à côté de tous les facteurs inconscients qui cause cet état dépressif. par exemple, penseriez vous à prospecter du côté de votre ventre ? peu de chance n'est-ce pas... ? pourtant, les scientifiques ont démontré que le cerveau de notre boîte crânienne n’est pas le seul à diriger, et que les millions de neurones de notre ventre ainsi que les centaines de milliards de bactéries avec lesquelles nous vivons en symbiose, influencent nos émotions et notre personnalité. c'est aussi la partie de notre corps dans laquelle est produite la sérotonine... de même, êtes vous conscient de l'influence de votre religion, de votre culture, de votre vécu, de vos amis, des médias ou réseau sociaux... sur les cheminements mentaux qui vous gardent dans cet état que vous ressentez ? et oui, c'est là qu'apparaissent les limites de la psychologie analytique. Tant de facteurs dont nous ne sommes pas conscient et dont certains ne sont même pas à la porté de la connaissance humaine actuelle. Alors comment réussir à s'en sortir, simplement et rapidement...
 

d'un point A jusqu'à un point B, la ligne droite est, en théorie, le chemin le plus rapide. Seulement voilà, lorsque vous êtes au point A, et que vous portez votre regard vers le point B, il se peut que vous ne puissiez pas l'atteindre très facilement. Trop loin, ou alors des obstacles (montagne, forêt, pensées...) le cachent, un gouffre ou un fleuve en furie peuvent vous en séparer... Alors, lorsque les lois de la logiques (la psychologie) suggèrent à votre cerveau que ça va être compliqué, trop long, que vous n'aurez pas assez d'énergie pour y arriver, ou peut-être même que ça n'est pas possible... Il temps de passer à la vitesse supérieure et de vous servir d'outils puissants. L'observation de tout ce qui ce passe en vous est le premier de ces outils. Apprendre à observer tous les phénomènes liés à l'état dépressif ( qu'ils soient physiques ou mentaux ) dérive le focus de vos pensées. l'observation prive de son énergie l'attention quasi permanente qui se focalisait sur l'état dépressif. Pour accélérer et amplifier les effets de l'observation, le second outil est l'imagination. Maintenant que votre énergie n'est plus autant sollicité par le focus, vous pouvez pratiquer de la façon suivante : Si vous aviez du mal à distinguer le point B, imaginez le ! si vous ne saviez pas comment franchir les obstacles, imaginez que vous les avez déjà dépassés ! vous aviez cru que ce que vous disait le focus,que l'état dépressif c'était vous, et vous disiez alors "Je Suis dépressif"...  imaginez que c'est une chose, un état, provoqué par des interactions d'informations erronées dans le cerveau. imaginez la forme que ça peut avoir dans votre cerveau, imaginez comment ça s'y accroche puis imaginez de quel outil vous auriez besoin pour le décrocher. Ensuite, imaginez ce qui serait le mieux pour vous, que ça disparaisse ? que ça explose ? que ça parte ailleurs ou encore que ça se dilue dans l'air ? imaginez de quel instrument vous auriez besoin pour provoquer celà... si vous avez bien fait cette expérience, essayez maintenant de repenser à l'importance de cet état ...